Eli Sjursdotter (1938), l'un des grands classiques du cinéma norvégien.
Durant la guerre entre le Danemark et la Suède, en 1719, alors que les soldats suèdois en déroute sont pourchassés par les paysans norvégiens, les amours entre une jeune paysanne norvégienne et un soldat suédois... Le rôle principal est tenu par la star norvégienne de l'époque, très talentueuse, au jeu déjà moderne, la très belle
Sonja Wigert. La célèbre scène où elle se baigne entièrement nue dans la rivière n'est pas sans rappeler Hedy Lamarr dans
Extase, le talent en plus.
Après la guerre, elle continua à tourner quelques films mais devant l'hostilité de ses concitoyens qui l'accusaient d'avoir été très proche de Terboven, peut-être même sa maîtresse, durant l'Occupation, et dédaigneuse de se justifier, elle s'installa en Espagne et ne revint jamais en Norvège. Ce n'est que dans les années 2000, plus de vingt-cinq ans après sa mort qu'on découvrit dans des archives de la police secrète suédoise que c'était sur demande de la Résistance, afin d'obtenir des renseignements, qu'elle avait approché l'occupant allemand...
https://m.youtube.com/watch?v=ixnH_gnADzM de Jens Jønsson avec Ingrid Bolsø Berdal dans le rôle de la star du cinéma norvégien d’avant-guerre. Mais malheureusement, ce film est sorti en France en novembre 2020, en pleine période de confinement !